Le Deal du moment : -38%
Ecran PC gaming 23,8″ – ACER KG241Y P3bip ...
Voir le deal
99.99 €

 :: Administration :: Pour commencer Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Royaumes et Carte d'Aeredale
Epistol
Epistol
Epistol
PNJ
Messages : 72
Epistol
Mer 4 Mar - 19:05

Empires

J'aime pas la politique.
Dites-moi juste qui il faut matraquer, c'est tout.

Si tu es curieux de savoir d’où tu viens ainsi que de la politique de ta contrée, tu trouveras ici les histoires de chaque Empire ainsi que leur façon de fonctionner. Le staff te l’accorde c’est un sacré pavé mais cela te donnera probablement matière à faire pour tes futures évolutions au sein d’Aeredale!

carte Aeredale

NAHARAZ
Royaume millénaire traversé par des histoires tumultueuses, Naharaz n’a pas toujours été cette nation forte et matriarcale que tous connaissent à présent. Au contraire, bien des siècles auparavant, la politique et l’atmosphère étaient toutes autres. Si les femmes étaient présentes, leurs droits eux, étaient inexistants. Royaume patriarcal et aux manières peu flatteuses envers leurs habitantes, celui-ci était mené par le Roi Kandash I, premier Roi de la grande lignée Agnuduga. Celles-ci n’étaient alors que de vulgaires décorations bonnes à être soumises au moindre désirs des hommes. Parfois objets et cadeaux de valeurs envoyés aux différents Royaumes afin de renforcer leurs alliances ou de les remercier d’un service ou commerce.

Leur rôle premier était de faire perdurer aussi longtemps que possible la lignée Agnuduga, les différents fils n’hésitant nullement à faire d’elles ce qui leur plaisaient afin d’avoir un enfant ; garçon à mettre sur le trône. Les filles elles, étaient immédiatement mises de côté, futures mères au foyer en devenir avant l’heure. La moindre demande de leur part nécessitait l’accord d’un homme ou des hommes qui la possédait - car oui, ces braves gens se les partageaient comme on se fait une raclette -. Ainsi celles-ci n’avaient que très peu d’accès à l’extérieur du royaume ainsi qu’à la culture. Et se battre? Et puis quoi encore? Ce serait folie que de perdre celles qui leur donnent leurs Princes et Rois.

Leur unique droit reposait en un Ziggourat, temple de repos et passage obligatoire pour toutes afin d’être présentables et belles pour ces messieurs. Statues parfaites et sans défauts, il était impensable de sortir avec l’une d’entre elle ressemblant à une gueuse. Temple interdit aux hommes, c’était l’unique endroit où ces dames pouvaient retrouver le peu de dignité et de statut d’être vivant qui leur avait été retiré. Cependant, les siècles passant, la lignée Agnunduga disparaissait, laissant le flambeau à la lignée fraternelle du Roi, celle des Sumang. Peu d’espoir pour les femmes, la politique restait la même et se voyait même endurcie, un simple petit faux pas de ces poupées de collection et la peine capitale ou une ablation d’un membre les attendaient.

Terrifiées et soumises, elles s’effaçaient un peu plus du Royaume ; Royaume stupide qui partait en guerre ci et là sans réelle raison si ce n’est que d’agrandir son territoire. Ces temps de guerres donnaient alors l’occasion parfaite aux dames de respirer, reléguées à leurs foyers et au Ziggourat. Néanmoins une femme, qui allait marquer à tout jamais l’histoire du Royaume, décidait qu’il était temps pour elles d’avoir une voix. Cette femme? Ahva Raja, future et première Reine du royaume de Naharaz. Favorite du Roi par sa beauté, elle avait pu apprendre beaucoup en observant les techniques de combat des guerriers de la cours ainsi que leurs défauts.

Bien que simple objet devant lui faire plaisir et danser pour lui, la jeune femme n’était guère idiote et en profitait à vider la bibliothèque royale ainsi que quelques armes d’entraînement dont personne n’en avait cure. Taper c’était mieux, se cultiver, pourquoi pas si l’envie y était. Ramenant doucement ces objets au sein de leur Ziggourat toujours interdit aux hommes, Ahva mettait alors lentement son plan en exécution. Entraînant chacune avec ce qu’elle avait pu observer ; enseignant à chacune avec ce qu’elle avait trouvé, les heures à se pomponner pour être de parfaites idoles aux sourires de glace devenaient des heures d’entraînements et apprentissages acharnés. Bien sûr, loin d’être stupides, les hommes exigeant leurs présence, toute trace montrant une autre activité que passer des heures à être belles pour eux, disparaissait.

Chacune reprenait alors leurs rôles, subissant humiliations et dégradations la tête basse ; greluche à la caboche creuse. Les sables du temps s’égrainant, arrivait le grand soir où ces fières guerrières allaient prendre en main leurs destins. Le plan ne pouvait pas être plus simple, tuer le Roi et sa famille. Un symbole puissant, marquant, qui montrerait à ces messieurs qu’elles ne sont pas leurs objets. Qu’elles sont aussi des personnes et qu’elles ont au même titre qu’eux, des droits. Ahva, éternelle préférée du Roi avait la place parfaite pour lancer le feu aux poudres, idiote écervelée bonne à les nourrir et leur donner à boire. L’idiote, elle avait beaucoup appris des livres.

Des concoctions mortelles qui auraient raison d’eux dans leurs coupes d’or. L’idiote, elle était déjà une guerrière dans l’âme, attendant patiemment que chacun dans le palais soit ou mort ou endormi, élixir mortifère que voilà. Ses soeurs elles, préparaient leurs armes dans leurs foyers, trompant leurs hommes de leur comédie usuelle. N’éveillant aucun soupçon. Une nuit de plus au Royaume de Naharaz. Seul le Roi fût épargné par ces verres empoisonnés, Ahva bien décidée à lui faire payer de ses propres mains. Celui-ci étrangement interpellé par le calme régnant dans sa demeure y découvrait moult gardes endormis à leurs postes. Loin d’être aussi stupide qu’il le laissait paraître, celui-ci allait immédiatement voir ses fils.

Vision horrifique et incompréhensible d’un vieillard voyant une silhouette aux formes connues, cimeterre en main devant leurs corps ligotés et égorgés. Les pétales pourpres se reflétant dans les yeux des cieux. Comment était-ce possible? Comment cette petite cruche, objet bon à lui donner des fils avait pu faire cela seule? C’était inconcevable. Une femme ne pouvait dépasser un homme. Une femme ne pouvait pas être mieux qu’un homme. Une femme ne pouvait pas être au-dessus d’un homme. Il restait planté là, le bon Roi, les mots coincés dans la gorge alors que sans un mot, le regard aussi acéré que sa lame, la guerrière fauchait la vie de la dernière vermine des Sumang.

Sa tête entre les mains, telle Méduse vengée de Percée, la guerrière montait sur le balcon royal, visible aux yeux de tous ; hurlant de toute sa hargne que leur Roi n’était plus. Que ce vieillard n’était plus que poussière. Ainsi débutait l’Aube Pourpre, ces messieurs effrontés d’un tel crime s’armaient et décidaient aidés par les quelques gardes encore envie qu’il fallait punir de la pire manière cette dégénérée. Mais Méduse avait tout préparé et eux, pauvres fous marchaient dans les toiles qu’elle avait tissées. Ses soeurs soudainement prises d’une euphorie guerrière et d’une rage sans nom envers leurs bourreaux sortaient une à une de l’ombre, engendrant un carnage dont les lignes carmines marquaient encore le sol de nos jours. Pris à dépourvu par ces féroces guerrières en qui ils n’avaient toujours vu que des attardées, ces messieurs tombaient un à un ; Ahva, elle, jetant par dessus bord les corps de la famille royale. Énième symbole d’un soulèvement qui ferait de Naharaz ce qu’il est aujourd’hui.

Couronnée Reine par ses soeurs, Naharaz prenait alors la direction opposées, les hommes devenant à leurs tours de simple objets ; subissant les atrocités qu’elles avaient prises sur elles des siècles durant. Pour autant, Ahva refusait de s’abaisser à leur niveau et octroyait à la gente masculine des droits et une dignité. Ce que toutes n’avaient jamais connu. Bien plus réfléchi que les précédents hommes, l’arrivée d’une femme au pouvoir fit vite le tour des Royaumes ; interloqués. Et soulagés. Voyant un ennemi zélé devenir un voisin calme et commerçant infaillible. La lignée Raja perdurait et avec elle, les différents exploits. Des défaites aux aides des autres Royaumes à leur plus grande réussite, celle du Royaume de Kollsvik. Leurs concurrents pour toute une vie.

Formant doucement des alliances avec le Royaume de Nilvedell et de Windermeyr, ceux-ci se relevaient doucement des dégâts causés par ces terribles combattants des glaces. De nos jours, le Ziggourat où tout a commencé à été dédié à Ahva, héroïne et image pour le peuple Ruto, berçant l’enfance des jeunes filles et rappelant aux hommes leurs erreurs.


Politique ; Société matriarcale en puissance, menée parfaitement par la Reine Narinsa, le Royaume de Naharaz ne se veut pas des plus tendres avec la gente masculine. Il vous faudra donc vous écraser et devenir un joli châle si vous espérez survivre quelques jours là-bas. Faut-il encore que vous soyez dignes d’y mettre les pieds. Et qui dit dignité, dit combat. Bonne chance messieurs. Divisé en caste, la Royauté est au plus haut tandis que les hommes sont au plus bas, bien en dessous leurs montures - les chevaux servent, EUX -. Les femmes et guerrières quant à elles ont tout droit et portent un immense respect à la famille royale mais n’hésitent nullement à épingler ces messieurs au mur. Royaume se relevant doucement des millénaires de guerre avec ces trolls de glace au cerveau givré, il entretient une excellente entente avec le Royaume de Nilvedell - qui lui s’est vu décimé - et le Royaume de Windermeyr. Tous trois travaillent d’arrache pied afin d’apporter à l’un ce que l’autre manque. Quant au positionnement politique vis à vis des autres, la Reine n’a pas la langue dans sa poche et n’est pas du genre à courber l’échine ni à rester observer comme le ferait Nilvedell. Si conflits il doit y avoir pour poser les choses, elle sera la première à prendre les armes et vous défoncer la figure avec. Tant de grâce et douceur. Naharaz, en quelques mots.

Climat ; Aride et extrêmement variable, le moindre changement est mortel. A Naharaz, tout te tues si tu ne connais pas le coin. Engage un guide avant d’y aller
Revenir en haut Aller en bas
Epistol
Epistol
Epistol
PNJ
Messages : 72
Epistol
Ven 3 Avr - 22:12
NILVEDELL
Royaume aux origines lointaines et perdues dans les ères du temps, celui-ci n’a pas toujours porté le nom de Nilvedell. Si l’on vous disait qu’autrefois les tristement connues Ruines d’Altass et le jeune Royaume de Nilvedell n’étaient qu’un seul et même territoire? Connu sous le Royaume d’Altass, peu sauront vous dire quand celui-ci est arrivé en Aeredale. Leur peuple les Alchimistes, gardant jalousement leurs secrets. C’est ainsi que sans crier garde, au milieu des ères du Temps, naquit une nation alliant magie et technologie. Nation curieuse et aventureuse, ne tardant point à tisser des liens avec ses nouveaux voisins de Naharaz et Windermeyr. Forts de leur technologie, les Alchimistes eurent vite d’aider au développement des Royaumes alentours, tant en leur fournissant diverses ressources qu’ils ne cessaient de découvrir sur leurs terres, tant en faisant de bons consommateurs, intrigués par leurs us et coutumes .

Chercheurs passionnés et mages d’exception, les Alchimistes découvraient alors des compères semblables à eux en tout point. Les Sorcières et Sorciers. Habitants des vastes terres du Royaume de Windermeyr, ces grands mages possédaient de nombreux savoirs qui n’avaient cesse d’attiser la curiosité des Alchimistes. Vint alors une alliance entre leurs deux peuples ; entente basée sur l’échange de savoirs mutuels et d’apprentissages de l’un et l’autre. Agréablement surpris de voir que ce peuple était divisé en différents clans, cela ne les arrêta pas pour autant de vouloir apprendre d’eux. Royaume de savoir et de raison, celui-ci avait toujours fonctionné sous la forme d’un Consulat, braves et sages Alchimistes se réunissant et prenant les décisions pour tout un peuple. Le Consulat réussissait peu à peu l’exploit de mettre tous les clans d’accord, leur but étant d’apprendre de tous et d’échanger avec harmonie. Il se voulait médiateur de toutes ces idées et pensées différentes ; du moins à chaque retrouvailles mensuelles. Ne voulant pas non plus empiéter sur une politique que trop divergente de la leur.

Lentement Altass se faisait une place, Royaume vivant et s’épanouissant, formant les plus grands mages qui soit. Inventeurs infatigables poussant toujours pour s’améliorer et ainsi fournir le fruit de leur travail aux autres. Ainsi aux côtés des Sorciers, ils découvraient ce qui ferait leur richesse comme leur ruine. Territoire rocheux et parsemé de nombreuses mines, les Alchimistes aidés des Sorciers mettaient alors la main sur des minerais aux étonnantes capacités. Les pierres du Vide et de Quintessence. Si l’une pouvait inhiber toute magie ou la conserver emprisonnée durant un certain temps, la seconde pouvait la sublimer et ne la rendre que plus pure et puissante. Précieux atouts pour ce peuple, aussitôt découvert, aussitôt étudiés sous tous leurs angles. Échangeant toujours avec les Sorciers, ceux-ci apportaient leurs savoirs afin de trouver des solutions ; ces pierres étant nocives à l’état brut et personne ne voulant en faire les frais. Chacun y voyait là un futur, une ressource qui pourrait tant fournir les autres Royaumes que le leur. Peut-être même pourraient-ils en faire des produits? Allant de découverte en découverte, le Royaume d’Altass recelait bien plus de secrets en ses terres que ses habitants ne l’auraient imaginé. Arrivait les liquides saturnaux ; tout aussi corrosifs si non traités mais aux propriétés extraordinaires, causant le bonheur des Sorciers ; petites fées touche-à-tout des potions.

S’en suivait une longue période de paix et d’échange, le Royaume voyant son économie s’ouvrir et assistant à l’arrivée d’un nouveau peuple. Cousins probablement éloignés, humbles humains qui de rien bâtissaient leur toit. Chacun y mettait du sien, aidant ces nouveaux venus comme ils pouvaient, bien décidés à conserver cette atmosphère de paix et d’entente. Altass se penchait un peu plus sur ce nouveau Royaume, Kollsvik, intrigué de voir d’autres Humains. Tout comme curieux d’une politique et manière de vivre à l’opposé de la leur. Si eux étaient inventeurs et savants, eux étaient guerriers et débrouillards. Faisant de ce climat inhospitalier un Royaume qui ne manquait de rien. Le calme se prolongeait, donnant l’occasion aux divers Royaumes de mieux connaître leur nouveau compagnon, instaurant un timide commerce qui devenait au fur et à mesure intéressant pour tous, les Hommes montrant qu’ils avaient de quoi aider en échange de besoins auxquels ils pouvaient subvenir. Confiance, loyauté, aucun Royaume n’avait douté un instant que le décès du Premier Roi de Kollsvik allait les mener sur une longue route sans réel jour à voir.

Une politique prenant un tournant radical ; d’une paix établie à une déclaration de guerre sous-entendue. Altass se savait dans la ligne de mire. Une technologie faisant des envieux, un territoire aux ressources précieuses, il se savait convoité. Craignant jour au jour de voir les armées de Kollsvik à leurs portes, les Alchimistes travaillèrent d’arrache-pied afin de trouver une solution. Peu se faisaient d’illusions. Ils n’avaient rien des fiers guerriers de Kollsvik. Ils n’étaient point des combattants. Ils étaient avant tout des chercheurs. Partageant leur inquiétude avec leurs confrères de Windermeyr, chacun préparait l’éventualité. Il leur fallait une arme, un moyen de les défendre ou alors de dissuader l’adversaire. Quoi de mieux que la peur, vous diront-ils?

Fiers de leur nouvelle création et de partager cette nouvelle trouvaille, les Alchimistes invitèrent les Sorciers. Curieux d’entendre leurs retours et peut-être ce qu’ils pourraient y apporter, les Alchimistes leur présentaient les Malepeurs. Une arme intelligente ; fruit de leur recherche sur l’esprit et ses mécanismes. Ainsi que ses craintes. Arme changeante, incarnation de carne d’une peur que tout être vivant connaissait. Fléau sous contrôle que les Alchimistes gardaient précieusement. Omettant que l’intelligence de leur propre création leur octroyait aussi des ressentis et un avis. Et peu étaient ravis d’être de simples objets, bon à être améliorés, détruits et refaits. Mais cela ne les arrêtaient pas pour autant, la découverte avant tout et l’urgence de se mettre à l’abri d’une guerre de plus en plus proche.

Cependant, ces armes avaient créé des envieuses. Sorcières intriguées et inquiètes qu’Altass ne les soutiennent point. Petit groupe se démarquant de la sagesse des autres, persuadé que les Alchimistes les laisseraient seuls face à la barbarie de leur voisin de glace. Quelle ne fût pas la surprise du Consulat que d’apprendre que l’une de leur création avait failli être dérobée par ceux en qui il avait placé toute sa confiance. Par ceux avec qui il partageait savoir et excellente entente. Un incident sans précédent puisque celui-ci entraîna avec lui le peuple des Sorciers vers le début de sa fin. Malepeur guère ravi d’être vu comme un objet et libéré uniquement pour servir d’arme à ces sorcières avides, celui-ci décida de les punir comme il se le fallait, maudissant un peuple entier.

Peuple sauvé par un Sorcier de renom, mettant sa vie en jeu pour convaincre l’arme furieuse de ne pas tous les massacrer. Uniquement de les punir, reconnaissant leurs erreurs. Ainsi sonnaient les funestes cloches ; précipitant le Royaume d’Altass vers sa fin. Leurs créations envolées, le Malepeur refusant de laisser ses compatriotes derrière lui, le Consulat fulminait, exigeant de Windermeyr une punition exemplaire envers les traîtresses qui venaient de les condamner. Puisque Kollsvik, au courant de cette fuite miraculeuse se mit aussitôt en marche, jetant ses armées sur les Alchimistes. Royaume pris à dépourvu et nullement préparé à faire face à une telle puissance de guerre, celui-ci fût assisté par Windermeyr qui lentement capitulait aussi.

Les ravages de la Guerre furent terribles. Terre écorchée, mines détruites ; tous les minerais nocifs qu’elles contenaient remontaient à la surface. Embrassant le jour et l’air, transformant ces paysages de guerre et de ruines en une peinture horrifique où l’air toxique rongeait chaque chose qu’il touchait. Tuant plus que les Hommes. Forçant les effroyables guerriers à faire marche arrière, comprenant qu’ils seraient condamnés. Laissant dans l’agonie tout un peuple et Royaume. Ne perdant pas pour autant le Nord, Kollsvik venait alors pour cueillir Windermeyr, laissant les Alchimistes se battre face à un adversaire implacable ; la Mort. Face à un désastre pareil, Altass ne s’en relevait pas, abandonnant cette part de leur territoire pour aller se réfugier dans les terres profondes ; zones encore inexploitée par leur peuple.

Ou ce qu’il en restait. Une quasi-extinction, le peu de survivants se démenait pour sauver le plus grand nombre de vies. Laissant la Guerre aux mains de ses voisins, trop occupés à porter le deuil de leurs frères. Naharaz venait alors en aide, sa révolution faite, renvoyant dans leurs terres gelées les Hommes. Laissant dans leurs sillons un Royaume anéanti et un Windermeyr à bout de souffle. Désireux d’oublier ce jour noir, les Alchimistes se délestaient de leur nom. Se renommant Bâtisseurs en l’honneur de cet ersatz de Royaume qu’ils mettaient lentement sur pieds, les survivants se serrant les coudes pour donner un semblant de panaches à ce Royaume amputé. Nilvedell. Un nouveau départ sur toute la ligne ; symbole d’un peuple refusant de reculer et ne cessant d’avancer même après le pire.

Aidé par ses voisins, le nouvellement nommé Royaume de Nilvedell renvoyait l’ascenseur comme il pouvait, aidant à son tour Windermeyr qui se remettait doucement du passages des Hommes. Naharaz quant à lui fournissait une aide conséquente en échange de ressources qu’il ne pouvait obtenir en ces terres arides. Échange équitable et accepté des deux Royaumes, créant une alliance ténue dans une atmosphère encore pesante. Kollsvik n’avait pas dit son dernier mot et le nouveau Roi était bien décidé à réussir son prochain assaut malgré le silence de celui-ci. Méfiants, les Bâtisseurs choisirent de ne pas se reposer sur leurs lauriers. Ils n’étaient plus à l’abri et pour eux leur seul salut reposait en le recouvrement de leurs armes vivantes. Qui à présent se baladaient dans la nature ; fléaux ambulants par ce qu’elles étaient.

Néanmoins, le temps passant, un nouveau courant de pensée voyait le jour, porté par la jeune génération qui n’avait point connu la guerre. Un courant souhaitant que leur Royaume soit mieux préparé. Trouvant chronophage et stupide de poursuivre des armes qui ne voudront point leur obéir. Un courant amoureux de sa nation et qui n’était pas prêt à perdre son Royaume une fois de plus. Opposition naissante entre anciens et jeunes, les deux partis persuadés de la bêtise de l’autre. Divisant silencieusement Nilvedell qui entrait à peine dans la course, à présent remise.


Politique ; Sous forme d’un Consulat, prenant le nom de Consulat d’Evobador, celui-ci est composé de douze Bâtisseurs ayant remis leur ancien royaume sur pieds. Descendants directs des alchimistes, ils se considèrent mieux aptes à apprendre de leurs erreurs passées afin de ne plus les répéter. Réceptif aux demandes de leur peuple, le Consulat organise régulièrement des Synodes afin de parler des soucis et problèmes occurrant au sein de leur Royaume et de comment parvenir à résoudre ceux-ci. Cependant, les demandes du peuple sont aussi traitées tout comme les sanctions si crime il y a sont entre leurs mains. Ils sont aussi à la tête du positionnement de leur Royaume en cas de guerre et ont déjà quelques plans bien préparés si l'événement devait encore se répéter. Plutôt en retrait quant aux autres royaumes, le Consulat préfère observer sans un mot et rester neutre au possible quand bien même les erreurs de l’Histoire sont encore gravées dans leurs esprits. Ils préfèrent néanmoins privilégier la prospérité de leur nation et donc le commerce par des ententes concises et implicites avec les autres royaumes.

Climat ; Tempéré, c’est plutôt pratique comparé à Naharaz où tu meurs en deux secondes et Kollsvik où la mort est terriblement glaciale. Avec la poisse qu’ils ont de leur ancien royaume, la météo a été vraiment sympa et leur a accordé un climat relativement vivable et utile pour l’exploitation - sauf que à part des cailloux, y’a pas grand chose à exploiter -.
Revenir en haut Aller en bas
Epistol
Epistol
Epistol
PNJ
Messages : 72
Epistol
Ven 3 Avr - 22:15
WINDERMEYR
Terres fertiles et étendues incroyables multicolores, elles s’étirent sur presque la moitié du continent et représentent la région la plus habitable que les différentes races puissent parcourir. C’est dans ces contrés que vivent bon nombre d’entre elles. Clans nomades, chasseurs vivant de ce que la terre a à leur offrir au fil des saisons clémentes. Les frontières n'existaient pas encore à l’âge ancien. Les liens et la politique telle qu’on la connaît aujourd’hui non plus et certainement moins de problèmes aussi, tout du moins mineurs face aux tensions actuelles.

Il y eu cinq races éparpillées au départ en Windermeyr. Nom donné bien plus tard par le peuple Vu’han au royaume qui est à présent sous leur direction, signifiant dans leur langage “la terre sans hivers”. Race incroyable par sa diversité et son lien avec la faune et la flore, hybrides agiles et habiles qui allaient sans peur à la rencontre de tous avec un pacifisme empreint d’une naïveté touchante mais qui jamais ne leur a fait défaut. Race solitaire où chacun était ouvert mais bien seul, pas de semblable tant leurs gênes étaient d’une étonnante hétérogénéité. Certains vivant de courtes années tandis que d’autres connaissaient des ères. Ce fut très certainement la curiosité qui poussa les Tascuns à les rencontrer et se lier avec eux. Ils furent intrigués par leurs similarités, certains Vu’hans partageant des traits animaux, parés de cornes, queues et autres plumes, poils ou zébrures. Les Tascuns voyaient en eux des cousins parés d’une génétique étonnante et changeante. Amis des animaux et si à l’aise avec eux qu’ils en devinrent naturellement des éleveurs et soigneurs. Ils se mirent à échanger, partager et rencontrer de plus en plus souvent les Vu’hans, les poussant à se réunir où avant la solitude était leur principal trait.

Doucement ce fut l’ébauche d’un village, point de réunion où les deux peuples purent se rencontrer. Nommé Myrin, l’endroit n’eut de cesse de grandir, passant de village à ville. Attirant l’attention des différents covens de Sorciers et Sorcières vivant dans les bois alentours, intrigués, méfiants et inquiets de voir de l’agitation non loin d’eux. Peu à peu ils se rendirent sur place pour échanger et commercer, proposant aide et concoctions pour chaque race comme pour leurs élevages. Chacun était autonome et éparpillé mais lentement les liens se tissèrent et à défaut de se faire par l’amitié et la confiance, ce fut par l’échange, le respect et l’envie d’apprendre.

Les Sorciers et Sorcières étaient ce qu’il y avait de plus organisé en Windermeyr durant l’âge ancien. Regroupés en covens d’au moins une cinquantaine de têtes, ceux ci se comptaient par centaines toujours dirigés par un couple. Parfois celui-ci était lié par l’amour, d’autres fois simplement par une affection profonde. Toujours un homme et une femme. Respectant les envies de famille et de liens des deux avec d’autres membres de leur coven, rien ne les empêchaient de diriger en binôme si seule l’amitié les liait. Cette organisation était le seul point commun entre les différents groupes. Chacun ayant son mode de fonctionnement, il y avait autant de lois et de règles qu’il y avait de covens. Le tout était régi par la terre et les saisons.

La curiosité qui avait poussé les prêtres et prêtresses dirigeants à sortir des bois pour rencontrer les autres peuples les poussa également à lier les différents covens. C’est ainsi que sous l’impulsion des Tascuns et Vu’hans, les Sorciers et Sorcières se réunirent entre eux pour créer un seul et même peuple lié par la magie et leurs croyances. Chaque binôme leader se rencontra dans une clairière neutre, quatre réunions par année ayant lieu tous les équinoxes et solstices afin de partager leurs savoirs, l’avancée de leurs covens et leurs lois. L'évolution se fit rapide et les liens forts malgré beaucoup de mésententes et de divergences.

Certains avides de pouvoir et de domination se firent rappeler à l’ordre par la majorité satisfaite de la situation actuelle de partage et d’équilibre. Mais au fil des années, la pression se fit plus grande et tous cédèrent pour instaurer une hiérarchie plus marquée. Élisant pour l’année à venir un couple leader, grand prêtre et grande prêtresse chargés de guider et régner sur tous les autres. Toujours sages et avisés, la politique de ces êtres dotés de magie se mis en place, acceptée par les autres peuples qui n’en étaient qu’impactés positivement, regardant ce nouvel équilibre avec bienveillance sans forcément s’y plier, toujours autonomes et là pour échanger seulement.

Puis vint ces êtres extraordinaires, si peu nombreux qu’ils passaient inaperçus. Les Nawûns était une race d’une sorte particulière, sans visage et sans traits typiques, bien vite ils firent preuve de dons incroyables. Égalant voire surpassant les Sorciers et Sorcières dans leurs pouvoirs, ils étaient autrefois considérés comme des divinités, êtres tout-puissants que tous respectaient ardemment. Mais le temps passant, les peuples s’unissant et évoluant, le commerce et les profits virent avec l’asservissement des Nawûns par certains clans ça et là à travers les terres fertiles. Usés d’être manipulés pour leurs dons afin d’apporter toujours plus de confort à leurs geôliers, ils tentèrent de fuir. Ce fut l’aide des Tascuns qui fût décisive. Des êtres avec le coeur sur la main qui ne supportaient pas de voir d’autres êtres vivants avilis de la sorte. Ainsi les Nawûns disparurent, se fondant à travers les terres, allant au nord et au sud pour s'éparpiller et fuir, pour que jamais cet enfer ne recommence.

Ce fut une nouvelle fois la curiosité des Tascuns qui amena la rencontre avec un nouveau peuple. Des êtres pas plus grands que des enfants, fins et adroits qui ne quittaient jamais les marais au sud de la région. Ils se firent appeler Loendrims et étonnèrent par la société qu’ils avaient mis en place. Peuple autonome et en autarcie, ils accueillirent avec une ouverture empreinte de méfiance les nouveaux arrivants partis à la recherche d’animaux et plantes à découvrir sur la terre comme dans les arbres. Les Tascuns furent étonnés et ravis de se retrouver nez à nez avec un peuple si évolué et organisé.

Déjà les lieux étaient bardés de constructions, hiérarchie et métiers établis chaque tête vaquait à sa tâche. Pas de chef, pas de dirigeant, juste des échanges de bons procédés. Mais il fallut un représentant pour parler à ces êtres cornus venus de l’extérieur. Alors les Loendrims choisirent le plus adroit et le plus utile d’entre eux sur tous les points, jugeant ces qualités comme suffisantes et représentatives de leur groupe. Sur la défense et prudents ils écoutèrent tout de même les envoyés Tascuns, y voyant une évolution positive possible par le commerce et se découvrant d’incroyables négociateurs. Ils pouvaient profiter de la crédulité de leurs invités pour leur revendre n’importe quoi tant tout autour d’eux était nouveau.

Rapidement les Loendrims évoluèrent en un peuple de marchands aguerris, faisant venir à eux les acheteurs et leur proposant tout ce qui faisait la particularité de leur marais à un prix exorbitant. Profiteurs se sachant uniques par leur manufacture avec les bateaux légers et agiles qu’ils possédaient ainsi que les habitations légères et suspendues, ils se mirent à plus produire, plus cultiver et explorer les environs afin de proposer toujours davantage de produits. La hiérarchie mutant en un peuple s’organisant derrière le commerce, élisant un unique représentant annuel par son habileté à plumer les acheteurs qui poseraient les pieds chez eux.

Chaque année les comptes étaient faits et chaque année on octroyait des places privilégiées aux meilleurs vendeurs, le ou la plus doué étant élu pour le cycle à venir. Plus que de simples beaux parleurs, les Loendrims devaient exceller dans tout ce qui touchait à leur environnement. Explorateurs aguerris pour ramener les meilleurs produits, éleveurs brillants, fabricants talentueux, tout devait être parfait pour produire les meilleurs produits, les meilleurs services afin de concurrencer son voisin et en tirer un prix outrancier.

Ces peuples devenus si sûrs d’eux allèrent alors au delà des régions qu’ils connaissaient en quête de nouveautés, ils rencontrèrent des humains doués de magie, les Alchimistes. Ils étaient à l’image des Sorciers et Sorcières, l’écart étant que les uns cherchaient et expérimentaient sur tous les sujets mais surtout la technologie quand les autres poussaient leurs recherches vers la nature. Les deux races ne mirent pas longtemps avant de se lier et de travailler main dans la main. Unification et échanges entre les différents clans et les Alchimistes.

Les autres races n’étant jamais en reste bien que plus à l’écart de cette effervescence d’apprentissage. L’évolution fut rapide, tout s’organisant et les villages devenant des villes tandis que Myrin se transforma en capitale et centre de vie des Vu’hans enfin réunis. La création du concile ne tarda pas, dix représentants de chaque hybridation majeure afin de prendre les décisions qui s’imposaient et de guider les races sous leur égide pacifique. Les Tascuns, liés aux Vu’hans et quelque peu distraits furent bien heureux de se plier à pareille politique qui pour leur race était juste et égalitaire même si aucun d’entre eux ne siégeait au concile. Toujours avides d’exploration et de découvertes ils restèrent éparpillés partout dans la région. Les Sorciers et Sorcières quant à eux restaient parfaitement indépendants avec leurs propres lois, bien plus brutes que celles du concile pacifiste.

Les frontières se tracèrent pour donner des limites aux lois et aux peuples, suivant les rivières, les côtes et les forêts, ainsi naquit Windermeyr. Celles-ci n’étaient que théoriques tant les peuples aimaient échanger et se rencontrer, accueillant leurs nouveaux voisins des glaces, des hommes bien débrouillards. A cette image, les Alchimistes et Sorciers se réunissaient chaque mois, d’abord mus par l’excitation puis par une fébrilité empreinte de crainte lorsque le premier roi des hommes mourut, sa politique et la paix partant avec lui. L’ombre de la guerre planait sur Aeredale, d’abord des incursions dans les plaines de Windermeyr puis ce fut des raids. Windermeyr et Altass se réunirent cherchant un moyen de contrer ces féroces guerriers venus des glaces. Le concile tentant de négocier et d’apaiser les tensions entre les peuples de façon bien inutile quand les motivations néfastes étaient si bien ancrées dans l’esprit du peuple de Kollsvik.

Beaucoup leur reprochèrent leur naïveté et leur constante envie d’apaiser les tensions quand clairement il était plus que temps d’admettre qu’il fallait se préparer ou riposter quand les raids se multipliaient et les villages étaient détruits. La chance de Windermeyr et de son peuple résidait dans leurs terres fertiles, grand manque de Kollsvik. Ces dernier profitant de leurs descentes pour piller et se servir allègrement des ressources de la région quand Windermeyr aurait pu commercer avec eux voire leur offrir pour les soutenir. L’économie du royaume tenant des ressources de la terre, des cultures et des élevages, il ne fallut pas longtemps pour que la folie des hommes panique tout le royaume se demandant si seulement il leur resterait quelque chose s’il survivaient à cette guerre.

Les Vu’hans et Tascuns qui le purent se replièrent sur la capitale et vers les frontières proche d’Altass, loin des premières batailles. Le reste, peuple loin d’être guerrier, se réunissant contre l’avis du concile pour défendre leurs terres. Les Loendrims dans tout ça étaient à l’abri dans leurs terres marécageuses et venimeuses, profitant du conflit pour commercer et continuer à vendre au plus offrant, jamais ne prenant position. Durant cette atmosphère de peur, les Alchimistes et Sorciers travaillaient main dans la main à une solution. Ces derniers misant sur la magie et leur savoir, s’inventant combattants grâce à leurs potions et leur magie, ils essayèrent de résister mais furent bien vite décimés pour le peu qui se tenait fièrement sur les champs de bataille, même si leurs défenses faisaient des trous dans les lignes adverses, les armées de Kollsvik étaient trop nombreuses.

Alors vinrent les Malepeurs. Inventions tordues des Alchimistes fiers d’eux, de la peur en catharsis de chair. Beaucoup des Sorciers et Sorcières regardèrent ça avec soulagement, enfin une arme pour les défendre. Certains virent avec horreur ces créations douées d'intellect et de sens, leur prêtant sentiments et envies, liées aux Alchimistes et esclaves qui n’auraient jamais leur mot à dire. Puis un petit groupe, très restreint de Sorcières issues d’un coven méprisé pour leur avidité voulurent prendre le dessus, persuadées d’être mises au ban, que tout Windermeyr serait délaissé par les Alchimistes. Folie de ces femmes qui par traîtrise et peur voulurent s’emparer du premier Malepeur à leur portée pour elles-même.

Bien évidemment il ne fut pas coopératif, pourquoi passer d’une cage à une autre? Lassé d’être un objet usé il en profita pour prendre enfin sa liberté et au passage libérer les autres en insufflant avec amusement une malédiction sur ces vipères et leur peuple. Plus jamais elles ne connaîtraient la chaleur des bras et les sourires des Sorciers. Leur espèce serait vouée à l’extinction. Sorcières condamnées à être seules ou presque pour l'éternité. Presque oui… car après tout, il ne serait pas drôle que la punition soit trop courte, le Malepeur avait tout son temps à présent pour profiter du spectacle. Elles voulaient être à l'abri? La mort s'abattait sur leur peuple même sans la guerre et les femmes resteraient là sans rien pouvoir faire d’autre que d’assister à l'hécatombe.

Les Alchimistes furent fous de rage et seul le grand prêtre pu les calmer, leur promettant une punition à la hauteur de leurs attentes, calmant leurs alliés et leur prouvant sa bonne foi. Déjà l’homme était abattu par le chagrin d’avoir perdu sa moitié partie retenir Kollsvik sur le champs de bataille, combat perdu d’avance, grande prêtresse montrant l’exemple d’un courage sans faille même aux portes de la mort. Lui restait en arrière pour maintenir la cohésion, charismatique et grand orateur plein de savoirs, il fallait qu’il assume jusqu’au bout son funeste rôle, car diriger n’est pas toujours plaisant.

Les neuf harpies se virent emmenées et jugées par tous les covens, ironie, elles qui avaient si peur de la guerre, dès le lendemain elle se tenaient aux premières lignes, condamnées à mort à servir leur peuple jusqu’à leur dernier souffle. Impossible pour elles de s’enfuir, les pieds étaient scellés aux terres qu’elles devaient protéger. Il fallut leur reconnaître une rage alimentée par le désespoir si ce n’est une certaine forme de courage lorsqu’on vous a enlevé toute forme de choix. Les neuf se battirent tant et si bien qu’elles arrivèrent à faire reculer les rangs pour une journée, protégeant honorablement la région. Mais le coin était stratégique et dès le jour suivant les armées ennemies déferlent, les sorts et potions et l’aide du peuple de Windermeyr ne fut pas assez pour les arrêter cette fois là.

Les troupes traversèrent et éventrèrent Windermeyr en une nuée destructrice, allant jusqu’à Altass. Trop fortes pour qu’aucun des obstacles sur leur route ne les stoppe, le ravage commença. Malepeurs partis, il ne restait aucune défense aux Alchimistes. Les peuples furent décimés et pire encore, la guerre détruisit les laboratoires, libérant les pierres qui rongèrent sans distinction tout sur leur passage. Un mal inarrêtable qui tua les êtres vivants comme la terre. Quelque soit les peuples, tous se tordaient de souffrance et d’horreur. Corrosion, mutations… Tout devenait un spectacle d'horreur, pire que les affrontements passés.

Les Alchimistes prirent la fuite aidés par ce qu’il restait des Sorciers et Sorcières. Tous désespéraient de voir un nouveau jour se lever quand Naharaz se réveilla, soulèvement de la moitié d’un peuple qui en avait assez d’être écrasé, elles continuèrent sur leur lancée pour remettre à leur place les guerriers de glace. Impossible pour eux de rivaliser avec la maîtrise et la force de ces farouches guerrières, Kollsvik dû battre en retraite et rester sagement dans son royaume, renonçant à ses plans de conquête. Destruction vaine et folie inutile qui ne servit qu’à anéantir des terres entières. Altass était rongée par les pierres ne laissant rien de bon derrière elle si ce n’est un refuge pour les Malepeurs enfuis, immunisés contre le pouvoir des pierres, s’en servant pour vivre.

Les Alchimistes se replièrent et construirent un nouveau royaume, Nilvedell, se renommant Bâtisseurs. Windermeyr et son peuple étaient à bout de souffle. Laissés à genoux et pillés par les raids, le royaume peinait à trouver les ressources nécessaires à la survie. Lentement chacun y mettait du sien et les terres purent leur fournir de quoi survivre autant au royaume de Windermeyr qu’à leurs voisins de Nilvedell et Naharaz. Chacun aidant et y allant de son expertise pour fournir leurs voisins. L’alliance naquit dans une ère de tensions. La confiance n’était plus vraiment à l’ordre du jour, une peur de trahison et de nouvelle guerre restant tapie.

Les changements étaient brutaux et le monde d’Aeredale dû se réajuster. Le concile Vu’han faisait face aux reproches et aux critiques face à leur politique trop douce au goût de beaucoup, mais rappelaient que leur peuple n’était en rien des guerriers tels que les hommes de Kollsvik. C’est ainsi qu’ouvrit l’école de Rydel. Concession pas si stupide à jouer sur les points forts de leur race, profitant de leur habileté et de leur environnement pour former les nouvelles générations dans le combat, le maniement de l’arc et des dagues ainsi que des plantes.

Rôdeurs et assassins en devenir au service de Windermeyr pour collecter les informations qui valaient chères en ces temps de tension. Les Tascuns firent leur entrée dans le concile après cette guerre. Montant le nombre des membres à onze en ajoutant un de leur représentant élu par tous. Ils se voyaient encore plus éparpillés à travers les royaumes en vue d’aider chacun et de proposer leur aide, race motivée par l’envie de se rendre utile au contraire des Loendrims fidèles à eux-même qui jamais ne changeaient. Profiteurs et bien lottis, épargnés par la guerre et marchands éternels, ils continuaient l’air de rien leurs affaires.

Le coup le plus dur fut pour la race des Sorciers et Sorcières, la malédiction du Malepeur prenant racine et oeuvrant sournoisement. D’abord ce fut le grand prêtre qui s’affaiblit, tombant malade pour ne jamais guérir et rapidement succomber. Tous crurent aux les effets de la guerre et du chagrin jusqu’à ce qu’un après les autres les Sorciers souffrent du même mal. La malédiction dont leur avait fait part les neuf fut enfin prise au sérieux mais c’était trop tard. Que pouvaient-ils bien faire?

Certaines furent envoyées pour prier les Alchimistes de trouver une solution, de retrouver ces Malepeurs pour arrêter l’épreuve qui les affligeait. Mais en l’espace d’une génération plus aucun sorcier ne vivait. Il ne restait plus que les Sorcières qui virent leur espérance de vie augmenter d’une centaine d’année au triple pour assister au sacrifice de leur peuple. Dès lors impossible pour elles d’enfanter aussi souvent qu’avant la plupart étant stériles.

Lorsqu’elles le pouvaient elles mettaient au monde des filles, rares détentrices de magie qu’elles gardaient à leurs côtés puis parfois, une fois sur mille, des garçons… et ceux-ci lorsque le miracle se produisait n’étaient jamais dotés de magie. Ils étaient toujours envoyés dans des royaumes où ils pourraient se former et vivre librement dès qu’ils en auraient l’âge. Aujourd’hui les Sorcières ne sont qu’un coven d’à peine une vingtaine de membres, disséminées à travers les bois et surveillées par les autres peuples pour que jamais la traîtrise des neuf ne se reproduise, vouées à l’extinction à moins de trouver un moyen de lever la malédiction.


 Politique ; Plus complexe par la mixité de ses peuples, la politique de Windermeyr est à l’image de ses terres: un patchwork harmonieux et équilibré de diversité.

Vu’Han / Tascun : Le concile est composé de dix vieux et vieilles Vu’Han pacifiques ainsi que qu’un représentant Tascun, donnant une assemblée de onze membres. Ils incarnent la diversité de leur peuple, mais aussi sagesse, droiture et tempérance. Ils dirigent la majeure partie de Windermeyr de conseils avisés, toujours respectés et écoutés, ils sont une institution séculaire qui jamais n’a fléchi pas même pendant la grande guerre. Plus qu’un groupe, ils sont une assemblée élue par chaque Vu’Han et Tascun afin de les guider jusqu’à leur mort. Autant dire que les postes à pourvoir dans le concile sont plutôt rares. Loins d’êtres stupides ils assument ce parti pris de conserver une politique pacifiste et en retrait en se plaçant comme partisans du savoir. Politique ne faisant pas l’unanimité, elle est tout de même appliquée et respectée, les réfractaires restant dans l’ombre. Le concile réunit les informations, envoyant espions et messagers à travers Aeredale, jouant de la connaissance comme d’une force pour ne plus se faire surprendre par les alliés comme les ennemis.

Sorcières : Peuple décimé par la guerre et leurs propres erreurs, elles ne se composent plus que d’un petit groupe de femmes, autonomes et repliées dans les forêts. Les sorcières ne se plient aux lois Vu’han que parce qu’elles en respectent les fondements, ne souhaitant pas se mêler de la politique des autres peuples, ayant retenu la leçon que leur ont infligé les années de bataille, elles sont maintenant recluses, ne sortant que pour partager leur connaissances avec les Bâtisseurs et apprendre. Elles ont tout de même gardé les anciennes traditions et fondements de leur race, où il y a des siècles chaque coven se réunissait pour les solstices et équinoxes. Ainsi quatre fois par année, elles se rencontrent pour faire le point, échanger, prendre des nouvelles de chacune, du monde extérieur et se donner la marche à suivre pour la prochaine saison. L’adaptabilité est devenue leur principale force, toujours à la recherche d’une solution à leur malédiction.

Loendrim : Race à la politique bien particulière car un seul chef les représente et cela pour une année. Une personne élue à l’unanimité et sans contestation basé sur son chiffre de vente cumulé durant l’année écoulée. Toute la politique de ces petits êtres réside dans le commerce et comment l’optimiser au mieux, alors ne vous étonnez pas si les lois par chez eux sont plus arrangeantes dans l’optique de vous plumer et injustes envers n’importe quel étranger. Politique étrange mais pas bien méchante si ce n’est que de vous alléger de quelques piécettes de plus.

Climat ; Windermeyr s’étend au centre du monde d’Aeredale et profite d’un climat tempéré rendant la végétation luxuriante. Nommé la terre sans hivers pour les saisons peu marquées qui passent, vous ne connaîtrez que peu de variations de températures sans jamais d’été étouffant avec des hivers doux. Sûrement le plus grand royaume ou en tout cas celui proposant le plus de surface habitable, Ces conditions réunies profitent largement aux peuples de ces terres leur permettant de vivre confortablement.
Revenir en haut Aller en bas
Epistol
Epistol
Epistol
PNJ
Messages : 72
Epistol
Ven 3 Avr - 22:22
KOLLSVIK
A l’image du Royaume de Naharaz, celui de Kollsvik n’a pas toujours été cet empire barbare et terrifiant avide de conquêtes. Riche d’une histoire remontant à l’ère des temps dont chaque habitant se souvient encore comme si c’était hier, Kollsvik fait parti de ces peuplades aux récits agités et empreints d’héroïsme.

Et si l’on vous disait qu’avant d’être cette grande nation, fort belle et magnifique, au commencement ce n’était que glace et roche? Une simple et longue route de glace, inhospitalière où seules quelques créatures acclimatées y vivaient? Difficile à croire, n’est-ce-pas? Et pourtant. Kollsvik vu le jour lorsqu’un homme dénommé Vaern Hrýrrögr, frôla la poudreuse de ses pas. Il était de ces grands hommes et explorateurs, navigateur et cartographe hors pair aimant découvrir les facettes du monde pour les écrire et recenser dans son carnet de bord. Cependant, sa mission était bien plus importante.

Entre ses mains se tenaient le destin de tout un peuple, le sien. Leurs terres vides de toutes ressources et l’air commençant à se faire toxique, le temps jouait contre eux. Il fût alors dépêché avec une équipe d’expert pour parcourir les courbes d’Aeredale afin de trouver un nouveau chez-soi pour son peuple. Hommes aux morales inflexibles, son périple dura bien des années avant de trouver une terre inhabitée par un autre peuple. En effet, celui-ci refusait que sa patrie s’installe comme des intrus sur un territoire sur lequel ils n’avaient rien à faire. Tout ce qui s’offraient à eux était alors cet immense morceau de terre gelé.

Longtemps il hésita. Puis amarra avec son équipe, scellant le destin de son peuple sur ces terres à première vue inhabitables. Les jours et semaines s’écoulaient et le petit groupe ne cessait de s’émerveiller du trésor qu’ils venaient de trouver force de dérives. Sous ces neiges et icebergs se cachaient d’incroyables ressources, de la nourriture à volonté ainsi que de nombreux matériaux qui leur permettraient de s’adapter au climat. Son peuple avait toujours su faire face aux aléas du destin, ce n’était pas le froid qui allait empêcher sa patrie de repartir de zéro. Leur choix fait, l’équipe repartait alors annoncer la grande nouvelle à leur peuple. D’abord mitigés par le climat, tous fermèrent les yeux et s’en suivaient alors des voyages sans fins pour emmener avec eux ceux qui pourraient aider de leurs talents à faire de ce bout de glace un Royaume.

Kollsvik pris bien des années à naître, l’Homme devant encore s’adapter et ne cessant de découvrir leur propre territoire. Ils avaient peut-être touché le gros lot. Inventifs et pragmatiques, ceux-ci eurent bien vite pris la manie de connaître lentement leurs terres ; de chasser les créatures environnantes pour leurs toisons. Telle était la terrible loi de la nature. Peu à peu s’esquissait une nation, des ruelles et quartiers. Puis des habitations. Enfin une grande citadelle pour la famille royale dont Vaern en était le Roi. Humble de son statut, son peuple passait toujours avant les besoins de sa propre famille, préférant donner un toit à tous plutôt que de se lancer dans de grandes constructions juste pour sa femme et ses enfants. Un peuple reconnaissant qui forçait bien souvent le Roi à se ménager, celui-ci ne cessant de les aider. Il était un homme parmi tant d’autres, sa couronne l’importait que peu. Quelle ne fut pas sa surprise quand il vit que tous s’étaient affairés à faire une ébauche de ce qui fut autrefois son château. Un Roi qui donnait, un peuple qui rendait.

Le jeune Royaume prospérait rudement bien, l’Homme enfin acclimaté et avait même établit des liens avec ses voisins, vivant de leurs produits locaux et des échanges entre chaque territoire. Tout semblait aller pour le mieux et Vaern, confiant ; écoutait et laissait toujours plein droits à son fidèle conseiller. Une longue lignée qui avait toujours veillé son Père ainsi que ses prédécesseurs. Si bien que durant ses longues années d’absence, la place lui fut confiée. Kollsvik prenait progressivement en ampleur, se démarquant par la taille immense de son territoire ainsi que les qualités de son peuple. Déjà excellents navigateurs, les Hommes avaient énormément appris de leur environnement et des créatures qui les entouraient. Faisant d’eux de redoutables guerriers et combattants. Le froid les avait forgés, fait d’eux ces guerriers terrifiants que tous connaissent de nos jours.

Cependant ce que l’histoire n’avait jamais précisé, était que le climat seul n’était pas le seul formateur de l’Homme. Ici vient une part que peu connaissent, cette partie du récit se voyant effacée avec les années. L’Homme n’était pas seul. Et cela, jamais il ne l’avait su. Vaern qui bien brave avait tout fait pour trouver un territoire où sa nation ne serait pas de trop, constatait une énorme méprise de sa part. Ils étaient là bien avant eux. Jamais ne s’étaient croisés, chacun vivant dans sa contrée pourtant côte à côte. Un peuple à la beauté irréelle, si bien que la première fois que le Roi les rencontrait, il en restait muet. Grands et graciles, ils avaient tout de Loendrim, en plus grands et bien plus dignes. Des cousins éloignés? Qui le saurait?

Ennuyé d’une telle erreur, Vaern tentait alors de mieux connaître ses voisins proches ; habitants premiers de leur Royaume se nommant peuple des glaces: Losselië. Fait surprenant, ce peuple était ouvert à la discussion et ainsi naquit une alliance et une entraide entre deux peuples que tout opposait durant tout son règne. Si eux étaient des magiciens, forgeurs et intellectuels, l’Homme lui était manuel, débrouillard et adaptable. L’Homme se découvrait capable par leurs échanges, de magie. Un art bien difficile pour eux, si peu naturel que rare furent ceux capables de suivre leurs enseignements à la lettre. Ce peuple accort lui apprenait avec grande maladresse à naviguer. A maîtriser ces eaux qui les avaient fait vivre en hauteur, élément qui bien que domptable avec la magie ne leur permettait pas de voyager si aisément. Kollsvik était à son apogée, permettant aux Losselië de faire connaissance avec le reste du monde. Une épopée d’or et prospère où tous y gagnait. Nullement salie de guerres et conflits inutiles.

Jour funeste.
Une nation toute entière voilée de noir, le regard embrumé. Poudreuse pour larmes, âmes endeuillées portant le corps de leur défunt et aimé Roi. Vaern du haut de son bel âge s’était endormi sans un mot, le souffle léger ; léguant tout ce pour quoi il avait travaillé ces longues années à son plus grand fils. En ce jour sombre, Kollsvik toute entière pleurait, laissant la nouvelle se répandre, chaque Royaume envoyant leurs condoléances et cadeaux pour ce si grand homme. Refusant de laisser leur sauveur oublié à jamais, ce jour devint une tradition, une fête que tout Homme fêtait tandis que de leurs mains encore attristées, tous se donnaient au travail pour bâtir le plus beau panthéon où Vaern reposerait à jamais. Même leurs voisins élégants s’étaient déplacés, plaçant sur son mausolée ce qu’ils avaient de plus précieux, une fleur millénaire. Toute de cristal faite à la beauté de son peuple, celle-ci ne poussait que tous les siècles voire plus. Sa valeur était inestimable, les mythes contant que quiconque saurait en user serait immortel. Son corps avait trépassé mais de son esprit, ils en firent un héritage immortel que chaque homme porterait en son coeur.

Rien n’était éternel, pas même la paix et pour une fleur, Kollsvik revêtit son armure et ses armes. Patientant pendant de longues années et même si le temps avec son âge avancé lui était compté, il avait à présent les mains libres, Vaern absent et son fils entre les mains. Des années, il avait gagné sa confiance, des années le bon Roi lui avait tout donné, jamais déçu par le moindre de ses gestes et actes. Un conseiller parfait qui secrètement prenait du pouvoir et écrivait ses plans. Son fils n’avait pas le charisme, encore moins la carrure de son père, trop écrasé par les nombreux exploits de ceux-ci. Lui y voyait la faille parfaite pour mettre à exécution programme. Le fils faisait tout de même un bon Roi mais avait bien plus besoin de son cher conseiller que son Père. Lui qui avait pour hardie tâche de reprendre en main ce magnifique héritage.

Néanmoins les choses n’allèrent point en ce sens. Et doucement la bonté et la vaillance de l’Homme devint avidité et avilissement, le bon conseiller insoupçonné tirant les cordes. Poussant l’Homme à l’irréparable, poussant Kollsvik à devenir cet empire belliqueux et conquérant dont l’unique politique peu à peu se faisait plus ferme. La population suivant sans plaintes, les paroles du Conseiller dans les lèvres du Roi, saints versets d’une Grande Lignée. Où était le mal si même le Roi le disait? Ainsi commençait l’épopée sanglante dont tous se souviennent, qu’aucune nation n’a jamais oublié, d’un Royaume jadis respecté à un Royaume craint et méprisé. D’un Roi défunt aux écrits salis par sa descendance.

Ce peuple voisin se voyait expulsé, êtres aux visages splendides plutôt que guerriers. Disparaissaient soudainement pour s’emparer de leurs ressources et trouver ces fleurs millénaires. L’Homme avide ne s’en arrêtait pas là, après tout, il pouvait aussi se faire magicien en prime d’être un redoutable combattant. Déchéance vertigineuse, conseiller mort ou non, son empreinte était posée et chaque Roi la suivait. Être xénophobe, persuadé de la tromperie des autres peuples. Persuadé de l’avancée de l’Homme sur autrui. Les idées de ce cher Vaern d’une harmonie l’en rendait malade. Si malade qu’il avait rongé son frein, attendu sa descendance plus malléable pour faire de Kollsvik ce qu’il est aujourd’hui.

Les guerres s’en suivaient, routine habituelle d’un empire barbare et conquérant. Allant jusqu’à décimer l’un de ses voisins ainsi qu’un partie d’un peuple. Windermeyr puis Altass. Deux Royaumes intéressants pour l’énième Roi de la lignée Hrýrrögr. Si l’un était un trésor enfouit d’armes en tout genre, l’autre était toute les ressources dont un grand peuple guerrier avait besoin. Guère combattants, les deux Royaumes ne tardèrent point à courber l’échine sous l’écrasante force de guerre de Kollsvik, forçant à ce même instant leur dernier allié et soutien, leur frère du Soleil à les défendre. Sortant tout juste d’une violente révolution, le Royaume des sables n’était pas prêt à laisser encore des hommes et surtout l’Homme à dominer toutes les contrées pour son unique besoin d’unification. Unification prétextée.

La Reine Ahva à peine couronnée s’en allait alors avec ces fières cavalières, terrifiantes guerrières ; arrêter toute cette folie montée par l’âme d’un mort xénophobe et stupide. Mais qui malheureusement avait un peu trop ancrée sa marque dans l’esprit commun du peuple humain. Kollsvik vaincu et revenant en ses terres, le mal était déjà fait. Altass détruite et rendue inhabitable par les ravages des batailles, son peuple repartait de zéro comme l’Homme d’antan. Windermeyr se relevait doucement, s’épaulant avec Naharaz et aidée par Ahva puis sa descendance.

De nos jours bien des siècles ont passé. Cependant l’histoire reste l’histoire et les esprits de chacun en sont encore marqués, faisant que les relations entre le Royaume de glace et ses voisins sont tendues. Assez diplomatiques pour permettre tout commerce et échange, encore trop dures pour ne pas baisser la méfiance de ses confrères. Le Roi actuel étant de la seizième descendance et nullement un plaisantin. Menant son empire avec une main de fer sans aucun gant de velours, sa politique reste encore expansionniste et guerrière. Les opinions elles, sont divisées. Peuple éhonté et à la fois fier.

Peuple bien loti par un Roi sévère mais doutant d’une nouvelle guerre pour le plaisir de certains, pour la crainte d’autres. Où était passé leur bonté et magnificence d’avant? Qu’en penserait le tout premier Roi en voyant ce que ses fils avaient fait de son oeuvre? Kollsvik balance, entre guerres et traités. Entre bonté et sévérité. Peuple à l’histoire lourde que beaucoup veulent oublier là où d’autres la crient haut et fort. Royaume ambivalent, ayant sa place sans vraiment l’avoir, tous regards suspicieux épanchés sur lui.


Politique ; Le Roi Geimaer Hrýrrögr, 16ème du Nom est réputé pour être un Roi sévère mais tout de même à l’écoute des besoins de son peuple. Politique stricte et fermement menée, il n’est pas des plus affables quand il s’agit de parler de paix et jolies fleurs dans une petite clairière du coin. Rêvant de mettre tous les autres Royaumes sous son joug, il reste pour l’instant en retrait, traçant ses plans et faisant priorité au commerce permettant de faire vivre sa nation. Nation bien divisée entre être couverte de honte par leurs atrocités passées ou s'en enorgueillir. Certains n’adhèrent pas à cette politique, souhaitant une entente plus harmonieuse avec leurs voisins, lassés d’être vus comme des menaces et xénophobes lorsqu’ils quittent leurs terres gelées. D’autres s’en moquent là où d’autres encore en font une force. Malgré cette division politique, Kollsvik reste encore la meilleure école pour la navigation ainsi que l’art de la guerre pur et dur. Cependant des rumeurs courent à propos du Prince Hrýrrögr, qui fatigué de voir ce que l’oeuvre durement bâtie par ses ancêtres est devenue ; préparerait un coup politique afin de renverser son père et de redorer le blason des hommes.

Climat ; Inhospitalier et glacé, si vous n'êtes pas du coin ou n’êtes pas équipé avec ce qu’il faut, celui-ci peut vite devenir votre trépas. Néanmoins, les hommes ont su l’exploiter afin d’en faire l’une de leur plus grande force tant sur un point commercial que physique ; climat bâtisseur de guerriers dès le berceau.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1
Sauter vers: