• J O U R N A L
Pour une meilleure compréhension de ce bocard

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• Aria II
• Aria II Pt. II
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• TITRE feat Alfy
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• Hello darkness my old friend feat Galère
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• Odds of Even feat Mémé Faucheuse
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Une mortelle bien distrayante qui m’a trouvé dans cet état pitoyable dans lequel nous étions à notre sortie de ce gouffre. Sorcière refusant d’accepter mon statut de Déité, Déité qu’une partie de son peuple a prié et à qui j’ai accordé mes savoirs. Amusante, à vouloir tous les sauver, propager le bien. Parfois que trop naïve, elle est un singulier mélange entre ce que je pourrais mépriser des mortels et leurs facettes plaisantes. Je pense bien garder un oeil sur elle jusqu’à ce qu’elle admette ses torts.

Comme si sa détentrice nouvellement nominée pour la sorcière la plus attachiante de Windermeyr n’était pas suffisamment désespérante à elle-seule, il fallait que sa légendaire soit de même. Vieux croûton dégarni dont l’ego à l’instar était aussi visible que cette boule de voyance digne de la Mort qu’il se traîne partout. Je suis un homme et un mage. Et ainsi me dois-je de me le prendre à mes côtés. Ah, il est fort dommage que le Grand Prêtre qui le possédait ne soit plus, cela m’enleverait une belle épine du pied. Il est mignon le vieux. Collant, insupportable et à la hauteur de ces harceleurs qui connaissent l’instant unique où tu décides d’aller faire tes affaires aux waters. Quelle poisse - oui, je m’auto-poisse, t’as un souci avec ça? -.

Mon vieux, très vieux, collègue. Faucheuse qui n’assume en rien son rôle, disparaissant tels les spectres qu’elle emporte à ses côtés. Personnalité timide et pourtant loufoque quand la Foi et moi-même y aidons. Vivement qu’elle embrasse son rôle à bras ouverts, elle a tant à faire et apprendre. Je ne lui en veux guère, elle qui n’a eu cesse de me défendre avec son petit-am- oups, je l’ai dit? Ne me dites pas que vous ne savez pas que la Foi et la Mort sont… Ah. Bande d’imbéciles.

Mon cher ami olibrius qui m’aidait à animer ces ennuyeuses réunions! Qu’aurais-je fais sans toi et la Faucheuse? De la couture? Peut-être. Un être qui me comprend, disons que nous partageons beaucoup, que ce soit cette abnégation de nos rôles comme leurs acceptations. Que ce soit nos plaisirs à tourmenter les mortels qu’à jouer les cheerleaders pour la Mort. Tout comme elle, je ne puis le blâmer de cette fâcheuse posture dans laquelle je me suis retrouvé, de ces vieux croûtons, ils restent mes morceaux de pain perdu favoris.

Second professionnel dans la construction de murs de déni après la Mort, j’ai nommé la Réalité! Ce bon vieux Herentir ne me trompe point avec ce masque. Cette personnalité que tous lui pensent sienne. Sinon pourquoi serais-je encore là si c’était la cas? Car il est trop juste? Trop lâche? Oh non, nullement. Nous savons. Ce que nous sommes. Je le cris haut et fort ; il étouffe et enchaîne cela dans les abysses. Ma seule revendication serait de lui mettre le nez dans le gouffre dans lequel il m’a jeté, que son dargeot livide prenne un peu de couleurs.

Ma chèèèère Gal! Que je t’aime d’amour! Je te poursuivrais jusqu’au bout du monde! Ah, Guerre incessante et que trop bavarde qui se pense réelle Déesse de tout le monde quand le Monde lui-même trône à ses côtés. A toujours vouloir diriger, imposer sa voix et bon sang, il faut arrêter de briser le mobilier comme tel! Elle aurait dû être bûcheronne, cela lui aurait fait grand bien. La Guerre, je ne la porte pas foncièrement en mon coeur mais j’adore la tourmenter et la voir virer folle à mes moindres gestes et paroles. Pantin destructeur qui ne cesse de me distraire. Je lui ai pris la seule chose pour quoi elle avait de la considération - quel mets d’ailleurs! - et maintenant elle me veut mort! Quel jeu amusant, je suis si excité de la revoir! J’ai encore la seconde main de son cher apprenti à lui rendre. Cela ira si bien avec sa tête!

Justice, Justice, Justice… Tu serais bien mieux muette et morte. Je n’ai pu que te prendre tes yeux avant que Papy Heren ne vienne t’aider. Sans quoi, serais-tu encore là, toi chose qui ne sert à rien d’autre qu’à pinailler, râler et me reprocher constamment ce manque de considération que je n’ai point pour les mortels? Mais je ne suis guère toi, ma chère! Je n’ai point ta dégoulinante attention pour ces pauvres besogneux et que je sache, tu n’as encore moins à m’apprendre de mon rôle, toi la plus jeune d’entre nous. Toi, la plus ennuyeuse. Chaque son hors de tes lèvres est comme une incitation à te vouloir morte, étranglée par tes viscères. Je t’aime. Je t’aime à t’en vouloir morte et dépecée comme tu l’as fait pour moi. Ne dit-on pas que l’amour est destructeur? Je te montrerais un tout autre niveau de ce stupide sentiment, ma chère gaupe. Et ce ne sont point tes stupides principes qui te sauveront cette fois, ni Papy Heren.

Comment vit-elle encore celle-la?

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